Benoît Lavigueur, entrepreneur écologique chevronné et formateur pour Solution Era, nous offre de super solutions pour faire bien des économies dans la réalisation de notre projet de maison écologique de rêve!

Maison saine

Repenser l’isolation

Avant de suivre la formation avec Solution ERA, je fantasmais du « shack dans le bois bien isolé du monde ». Vous souriez? Trop typique, je sais! C’est charmant dans notre tête, mais peut-être moins dans notre portefeuille ou pour notre résilience humaine!

Comme entrepreneur, Benoît Lavigueur a construit plus d’une centaine de maisons écologiques. Grâce à sa riche expérience, il nous rappelle certains éléments fondamentaux à considérer dans notre design de plan d’habitation et d’emplacement.

Un projet en campagne : pas nécessairement plus écolo

Pensez-y, si beaucoup de citadins quittaient nos métropoles pour s’installer en campagne, le déboisement, combiné aux déplacements en automobile sur de plus longues distances (à moins de travailler de la maison), créerait une lourde empreinte écologique.

On le voit déjà dans les « belles » pelouses identiques et parfaitement inutiles de nos banlieues, qui créent un large étalement urbain! D’un point de vue logique et pratique, rendre nos villes plus résilientes, durables et écologiques est souvent nettement plus viable.

D’ailleurs, Solution Era nous fait visiter, pendant la formation au Certificat en design de bâtiment écologique, deux petits bijoux d’habitats écologiques urbains. L’incroyable maison rénovée de Jean-Raymond Goyer, ancien étudiant du Certificat, se trouvant à Lachine, ainsi que le magnifique triplex dans Rosemont (Montréal) de Nicolas Girouard, entrepreneur en éco-rénovation et formateur à Solution Era.

Contrairement à ce que l’on peut croire, la ville permet de mettre en œuvre un grand nombre de solutions écologiques viables. Par exemple, on peut y vivre dans une approche de permaculture, installer un système de filtration de l’eau, utiliser des matériaux de construction sainsdurables et performants, utiliser un design solaire passif dans plusieurs cas (ou du moins maximiser cet apport de rayonnement solaire)… et j’en passe!

Un autre aspect vital? La richesse de partager une existence avec plus d’échanges communautaires. Tout ça en plus d’utiliser les transports en commun urbains! Un livre à la main, un bon audio, du beau monde à côtoyer, pas de coût d’essence, pas de réparations, pas de soucis!

Moins d’isolation pour moins de frais!

À moins de vivre en totale autonomie énergétique, c’est à dire sans connexion à un fournisseur d’énergie (ce qui n’est pas donné, comparé au coût de l’électricité au Québec), il y a des réalités pratiques et économiques importantes à considérer.

Mon rêve d’ermite de construire une maison unifamiliale neuve en pleine forêt ou en campagne isolée (nécessitant l’installation d’infrastructures de base et des installations sanitaires) venait aussi avec de gros coûts initiaux à considérer. Des fois il faut sortir un peu du rêve pour mieux le vivre après! Sinon, la rénovation d’une maison de ce genre, déjà existante, peut être moins douloureuse pour le portefeuille!

Un exemple concret? Le branchement à un poteau électrique d’Hydro-Québec ne coûte rien si notre maison se trouve à 200 pieds ou moins de distance de celui-ci. L’isolation d’un habitat seul en forêt devient cependant plus coûteux pour chaque pied qui le sépare de ce branchement à l’électricité.

C’est un exemple parmi d’autres, comme les coûts de création d’un chemin qui relie la route à l’habitation et son déneigement. C’est aussi le cas de la fosse septique et un éventuel puits artésien. N’oublions pas les très savoureuses taxes municipales!

Imaginez que tous ces coûts soient coupés de moitié ou plus encore? Comment?

Benoît Lavigueur nous propose ses solutions de génie!

Le partage : c’est économique et écologique

Cet entrepreneur pragmatique a eu l’occasion dans sa carrière prolifique de bâtir des maisons écologiques unifamiliales, mais aussi bi-familiales, et même bi-familiales jumelées (quatre habitations dans le même bâtiment). Elles permettent des économies considérables pour la mise en œuvre d’un projet d’habitation éco-abordable.

Pensez-y bien. Il y a des dépenses qui sont uniques, peu importe le nombre d’habitants du bâtiment : raccord de branchement au poteau électrique d’Hydro-Québec, puits artésien, fosse septique, taxes municipales, etc. Mais, celles-ci peuvent être amorties par le partage des coûts entre habitants!

Certains frais peuvent dépendre du nombre d’individus ou d’unités d’habitation, mais chose certaine, l’amortissement des coûts partagés est toujours nettement plus avantageux que lorsqu’il est payé par un seul individu ou une famille (ex. hypothèque et chauffage).

Attention! Benoît nous rappelle toutefois qu’au Québec, chaque municipalité impose des règlements spécifiques pour la mise en œuvre de bâtiments bi-familiaux ou bi-familiaux jumelés. Il s’agit simplement de vérifier auprès de votre municipalité.

Le partage nous simplifie la vie et nous la rend plus belle

Finalement, c’est l’aspect communautaire de ce genre de projet d’habitat qui fait sa plus grande richesse. Ce n’est pas seulement des économies qu’on partage dans un tel scénario, mais également les plaisirs de l’entraide et du soutien, tout en conservant sa part d’indépendance et d’intimité grâce aux unités d’habitation.

Lorsqu’on a le bonheur de pouvoir enfin cultiver ses propres légumes biologiques et locaux à l’année avec une serre d’abondance, ou que l’on crée un magnifique jardin, un aménagement comestible ou même une forêt nourricière (dans les cas de vie en campagne), un temps important doit être consacré à faire fructifier et prendre soin de ce bel oasis!

En plus de l’entretien d’une habitation, la production d’une partie ou de toute sa nourriture, demande un investissement de temps et d’énergie, lorsqu’on occupe déjà un emploi. Cette répartition équitable des tâches à plusieurs peut permettre une plus grande production sans s’éreinter au travail et sans rien perdre de nos récoltes!

Ça permet inévitablement de plus grands et plus riches échanges humains!

Le Certificat permet aussi deux autres visites de projets fantastiques de maisons jumelées. La maison bi-familiale, saine et naturelle de Ginette Dupuy, formatrice au Certificat et grande spécialiste de la maison saine et naturelle en brique de terre crue. On visite aussi la maison jumelée de deux familles, anciens élèves du Certificat, qui ont décidé de tenter cette merveilleuse aventure écologique!

Pour en savoir plus sur les multiples avantages des bâtiments bi-familiaux jumelés écologiques, venez suivre la super formation de Benoît Lavigueur au Certificat en bâtiment écologique!