Dans cet article, on nous parle d’un sujet tendance : le mode de vie « minimaliste », aussi appelé « zéro déchet ». Adopter ce style de vie peut paraître alléchant, mais y seriez-vous totalement préparé ? La blogueuse Hélène Boissonneault nous donne ses trucs !

Avant même que ce soit tendance, avant que les blogues sur le sujet envahissent le Web, avant même que je sache que ce mode de vie avait un nom, j’ai décidé de vivre de façon minimaliste.

Un jour en naviguant sur la blogosphère, j’ai appris que ma façon de vivre portait un nom, le même qu’un courant d’art, ce n’est pas rien. Je découvrais au même moment la définition du mot minimaliste : qui met en œuvre le minimum d’éléments, qui bouleverse le minimum de choses. J’aime bien cette définition !

Pour moi, le minimalisme c’est aussi vivre avec ce dont on a réellement besoin.

Aujourd’hui, pour savoir si c’est un réel besoin, je me pose toujours 5 questions avant de faire un achat :

  • En ai-je vraiment besoin et si oui, à quoi ça va me servir réellement ?
  • Est-ce que ça peut avoir plusieurs utilités ?
  • Est-ce que la durée de vie de l’objet sera longue (est-ce de qualité) ?
  • Pourrais-je le donner au suivant ou recycler quand j’aurai terminé de l’utiliser ?

Si la réponse est NON à chacune de ces questions, je sais alors pertinemment que l’achat ne se fera pas. Si j’ai un OUI à la première question, je vais alors tout de suite à la question finale :

  • Ai-je quelque chose chez moi qui peut avoir la même utilisation ?

Ensuite, selon les réponses que je me donne, je décide si j’achète le produit ou non. Les premières fois, cela peut paraître long et fastidieux, mais rapidement ça devient un réflexe et nous connaissons rapidement la réponse.

En réfléchissant de la sorte, je me suis rendue compte que nous consommions trop souvent par impulsion et par vide et non par besoin.

Vivre ainsi a eu un effet non prévu, mais très appréciable : j’ai plus de temps libres dans mes journées. Le ménage se fait beaucoup plus rapidement, je cherche moins souvent ce dont j’ai besoin et tout est plus efficace, que ce soit la préparation des repas ou l’entretien quotidien de la maison alors au final, j’ai plus de temps disponible pour profiter et m’adonner à mes activités préférées.

J’économise aussi beaucoup d’argent en vivant ainsi. En fait, certaines personnes qui choisissent de vivre ainsi le font pour une raison monétaire. D’autres le font pour une raison environnementale. Pour moi, la motivation est réellement une question de santé mentale.

Alors voilà, peu importe votre raison de vouloir découvrir le minimalisme, avant d’acheter un produit, pensez à vous poser les 5 questions nommées plus haut : vous verrez combien bien souvent l’achat de ce bien n’est pas nécessaire.

Pour poursuivre votre découverte sur le minimalisme, je vous recommande le texte Minimalisme 101: 3 habitudes de vie pour débuter la simplicité volontaire sur le blogue de Marie-Eve Boudreault (qui est une référence pour moi).

Laure Caillot, ou Lauraki pour les intimes, est aussi une grande source d’aide et de motivation pour ceux qui désirent débuter ou approfondir leurs connaissances sur la vie minimaliste et/ou zéro déchet. Personnellement, elle m’épate vraiment par sa façon de vivre. Pour découvrir Lauraki et son mode de vie, c’est par ici : Lespimous.

Je termine en vous présentant mes 3 livres coup de cœur sur le sujet : Simplifiez-vous la vie – Maison, bureau, argent et temps de Werner Tiki Küstenmacher et Lothar J. Seiwert, L’Art de la simplicité de Dominique Loreau et L’Abondance dans la simplicité de Sarah Ban Breathnach.

Auteur de cet article : Hélène Boissonneault