Où se situe votre zone de confort par rapport à différents styles de vie et niveaux de richesse? Quelles sont les croyances positives ou limitantes qui la définissent? Un exercice passionnant pour mieux se comprendre!
Pour se diriger avec une carte, il est incontournable de savoir non seulement où l’on va, mais aussi, où l’on se trouve. Vivre dans l’illusion que l’on se trouve à un certain point idéal, alors que l’on n’y est pas, ne nous permet pas d’avancer. Logique, non?
La métaphore est évidente pour une carte géographique, mais qu’en est-il de là où l’on se trouve sur le plan intérieur, sur le plan des valeurs? Là ça demande un peu plus d’introspection…
En ce sens, une lucidité authentique face à notre attitude ou croyances intérieures et extérieures, nous permet de réaliser lesquelles peuvent être limitantes ou positives.
Imaginez un thermostat qui régule l’équilibre de température à l’intérieur d’une pièce pour un confort optimal des lieux. Transposez cela à vous-même. Nous avons en nous un état optimal de confort intérieur qui nous est propre, unique à nous.
Ceci s’applique tout autant sur le plan de notre style de vie que de notre salaire et notre relation à l’argent. Le niveau de confort optimal et le minimum tolérable qui sont pour nous essentiels, pour être équilibré et épanoui dans notre vie, sont déterminés par des croyances que nous nourrissons et qui proviennent parfois de l’extérieur de nous-mêmes.

Vos croyances et valeurs déterminent votre réalité

Exemple concret : « On sait bien, tous les millionnaires sont des escrocs! », « Je ne mérite pas deux mois de vacances par année! », « Les gens qui ne travaillent que quelques heures par semaines sont des paresseux! », etc.
Sinon, ce peut être des croyances dites positives : « Si je donne beaucoup d’argent, je suis une bonne personne », « Si je me contente de très peu, je vis de façon plus écologique », « Je suis fier d’être riche, car cela me valorise en société : j’ai réussi! », etc.
Cela n’en demeure pas moins des croyances, des valeurs, des idées que l’on se fait des choses et des situations, et qui, très souvent, proviennent inconsciemment du conditionnement de notre milieu depuis l’enfance : famille, parents, communauté, culture, etc.
Donc, ce niveau de confort optimal ou idéal, le choisit-on totalement? Posez-vous la question bien honnêtement. Est-ce entièrement vous qui avez déterminé que votre niveau de confort était le bon ou optimal pour vous? Est-ce que la vie, l’extérieur, votre milieu familial ou autre, a contribué à établir ces balises de confort?
Il ne s’agit pas ici de juger ou de se débarrasser de quoi que ce soit, mais juste de poser un regard lucide et authentique sur ce qui détermine votre bien-être intérieur. Être vrai avec soi!
Par exemple, peut-être que pour vous, faire un million de dollars de salaire annuel vous semble délirant, trop pour une seule personne, injuste pour les autres, alors que pour un autre, cela est le début de l’abondance, et l’occasion de réaliser des rêves et de contribuer à améliorer le monde par des dons à des causes!
Autre exemple, pour certains, ne pas avoir au moins un mois de vacances par an leur semble être une punition, une prison, alors que pour d’autres cela correspondrait à un idéal, un rêve enfin réalisé!
Dans la culpabilité de gagner trop d’argent, vous pourriez vous contenter d’un salaire modeste. Par crainte de n’avoir pas assez, vous pourriez vivre en continu dans l’angoisse et une économie frisant l’avarice.
Tout comme heureux de vivre avec peu de biens, vous pourriez être épanoui avec un salaire modeste, mais suffisant, qui vous permet de vous réaliser sur le plan personnel.
L’opposé est tout aussi vrai. Par exemple, avec un million de salaire annuel vous pourriez être en paix, en profitant des bonnes choses de la vie tout en investissant ou donnant d’une façon éthique et juste.

Tout cela n’a pas grand-chose à voir avec vos avoirs, ou votre style de vie, au bout du compte. Tout est une question de perception, de croyances et de valeurs!
Donc, en identifiant les valeurs qui régissent et limitent votre style de vie ou votre relation à l’argent, vous pouvez avoir un impact fondamental sur votre réalité, en choisissant vos valeurs de façon consciente, cette fois.
Croyez-le ou non, la vie nous donne ce qu’on peut tolérer. Par exemple, si on n’œuvre pas, mais qu’on travaille, c’est qu’en quelque sorte on tolère cette situation. Une personne qui ne tolérerait pas de travailler pour un patron à faire des tâches détestées ne pourrait tout simplement pas le faire.
Elle trouverait des façons d’œuvrer à sa façon (en suivant sa mission de vie, en créant une entreprise ou un ouvrage à la mesure de ses désirs), car pour elle ne pas le faire serait devenu intolérable.
Parfois, bien sûr, cela peut impliquer des sacrifices financiers ou autres. Par exemple avant d’avoir 25 ans, je n’avais jamais fait plus de 10 000 dollars de salaire annuel!
Pour moi, œuvrer dans le sens de ma mission de vie primait sur la taille de mon salaire. Ne pas le faire aurait été pour moi intolérable. De plus, je ne tenais pas à faire plus d’argent, car je n’avais pas de gros besoins.
Aujourd’hui, je sais par expérience qu’il est possible d’œuvrer tout en étant dans une certaine abondance financière, et que les deux ne sont pas nécessairement incompatibles. Donc, encore une fois, tout est une question de valeurs et de perception.
C’est vous qui faites votre vie, qui en êtes les créateurs… donc pourquoi ne pas être les maîtres conscients et lucides des valeurs qui motivent l’ensemble de votre vie?
À vous de voir, à présent. Que tolérez-vous et ne tolérez-vous pas? Un appartement miteux? Un petit logement? Une villa? Un salaire de base? Un gros salaire? De longues vacances? Beaucoup de voyages?
Jusqu’à quel degré est-ce trop ou pas assez? Si beaucoup connaissent leurs limites inférieures, nous avons aussi des limites supérieures basées sur toutes sortes de croyances limitatives.

Quel est votre ressenti de confort : un exercice!

Je vous invite à faire un exercice passionnant qui fait partie des éléments abordés dans le Membership. Pour identifier votre seuil de tolérance inférieur et supérieur, vous pouvez vous baser sur votre ressenti (sur le plan de vos besoins et de vos valeurs), qui émerge lors de visualisations.
Vous trouverez plus bas quelques phrases qui vous permettent de vous imaginer ou visualiser dans un contexte particulier – avoir une grosse maison, ou voyager six mois par an, etc. –, et de laisser émerger en vous un ressenti par rapport à ces situations ou styles de vie.

Cela permet d’évaluer votre zone de confort, où se situent vos balises ou limites par rapport à ces situations, et aussi d’où viennent les croyances qui motivent ces ressentis. Écoutez et notez les premiers mots qui vous viennent naturellement, ça parle de vous… et parfois des autres!
Plus vous identifierez de croyances, plus vous serez à même de faire de futurs choix plus consciemment dans votre style de vie. Vous pouvez par exemple écrire « Oui j’accepterais cela, parce que… » ou « Non je n’accepterais pas cela, parce que… »
Vous pourriez visualiser une vie dans un appartement miteux ou dans une villa, ou gagnant un tout petit salaire ou un million de salaire annuel. Voyez quelles émotions cela génère en vous : honte, fierté, culpabilité, sentiment d’injustice, anxiété, confort, sentiment de liberté, etc.
En ne jugeant pas, mais en observant simplement ces émotions et les limites que cela génère automatiquement en vous, apprenez à mieux vous connaître et à mieux identifier vos conditionnements.
Vous pouvez pousser la réflexion en vous demandant, par exemple : « Mais pourquoi me sentirais-je coupable ou fier d’avoir tel ou tel salaire ou taille de maison? ». En général ces réactions émotives se font inconsciemment, mais il est intéressant de pouvoir les observer de façon consciente, sans jamais les juger.
Souvent ces conditionnements proviennent d’expériences passées : ce que nous avons entendu ou vu dans notre environnement : famille, société, culture, etc.
Ce sont les choses auxquelles on se met à croire dès le plus jeune âge, et cela pose des limites, des balises à ce qu’on se permet d’avoir, de faire ou d’être.
Le fait de choisir les choses consciemment par la suite est l’intérêt d’un tel exercice. Vous n’êtes plus victime de ce que d’autres vous ont mené à croire ou vous ont imposé.
Vous choisissez ce qui vous convient en toute conscience. Le défi tient dans ne pas se mentir à soi. Restez authentiques!

Allons-y avec cet exercice de visualisation et de ressenti

Est-ce que je me sens à l’aise avec…

  1. Une grande maison, avec une grande piscine
  2. Voyager six mois par année
  3. Avoir une voiture de luxe
  4. M’habiller avec des vêtements de marque
  5. Prendre des vacances (type tout inclus)
  6. Manger aux restaurants fréquemment
  7. Avoir une équipe qui travaille pour moi (vie personnelle / professionnelle)
  8. Fréquenter des hôtels? Quelle échelle entre 3 et 5 étoiles
  9. Travailler peu pour un bon salaire
  10. Si d’autres exemples vous viennent en tête, n’hésitez pas à les visualiser

Une fois tout cela identifié, sentez-vous que vous êtes à même de choisir plus consciemment le niveau de confort de votre existence sur différents plans?
Peut-être vous sentez-vous enfin prêt à choisir ce qui vous interpelle au ressenti, sans avoir osé le faire dans le passé, par crainte du regard des autres ou de vous-même?
Voilà une super belle façon de mieux vous connaître et de trouver vos authentiques balises!