Une petite invitation à considérer certains éléments dans votre vie qui pourraient contribuer à diminuer votre vitalité, votre énergie physique ou votre contribution saine à l’environnement.
Si dans notre blogue : « Les dix aspects à considérer pour votre santé globale », nous avons eu l’opportunité d’explorer des habitudes de vie qui peuvent vous être profitables, nous tenterons d’identifier, ici, quelques éléments qui, au contraire, pourraient tendre à vous nuire. À vous de voir ce qui vous interpelle et ce qui vous rejoint.
Cela ne veut pas dire que vous vous devez de cesser entièrement toutes ces habitudes de vie, mais il s’agit simplement d’être conscient que certaines d’entre elles peuvent avoir un impact important, soit sur votre santé et votre taux d’énergie, soit sur l’environnement.
Le stress
Il va sans dire que le stress est un problème majeur dans notre société actuelle. C’est malheureux à dire, mais il s’agit souvent d’un stress stérile dans lequel on se prend la tête avec des choses « inutiles » et qui peuvent dériver d’une tendance à se prendre – soi-même et les choses que l’on fait – beaucoup trop au sérieux. Cette tendance à croire tout ce que nos pensées nous dictent et à suivre les scénarios dramatiques de notre ego peut devenir destructrice.
Il arrive souvent que, dans le moment présent, il ne se passe réellement rien de problématique. Notre mental – qui craint et anticipe le futur, en se basant sur les expériences négatives du passé – appréhende des situations problématiques, là où il n’y en a souvent aucune. Votre mental a pour mission de s’assurer que votre corps physique survive et soit protégé. Son rôle, c’est normal, est donc d’être à l’affût des problèmes potentiels qui pourraient vous menacer.
Toutefois, nous ne vivons plus à la préhistoire! Les risques d’être attaqué par un animal sauvage sont beaucoup plus minces que par le passé, à nous de lâcher-prise des craintes que notre cerveau a été conditionné à avoir pendant des millions d’années! Trouver des solutions dans le moment présent, plutôt que d’appréhender continuellement le futur, peut faire plus de bien.
Parfois, c’est à vouloir faire les choses de façon idéale ou parfaite que l’on se mine. Oui, c’est étonnant, mais cela peut devenir une source de stress en soi! Il y a des gens qui se mettent beaucoup de pression à trouver une eau parfaitement pure, à suivre un type d’alimentation absolument parfait pour soi et l’environnement!
Être conscient de nos actions et faire le mieux possible avec ce que l’on a est une attitude saine et équilibrée. Obséder sur des façons idéales de vivre dans un monde imparfait, ne nous rend pas plus heureux. Au contraire, cela nous épuise et nous dévitalise.
Je tiens à préciser que ce n’est pas le fait d’avoir de hauts standards qui est nocif en soi, mais le fait de se stresser afin de les maintenir à tout prix dans une attitude très rigide. Il s’agit donc de trouver une sorte d’équilibre sain entre nos idéaux et notre capacité à les atteindre, sans se mettre une pression malsaine. C’est d’ailleurs un sujet incontournable, que nous aborderons plus en profondeur dans le Membership à travers les sections « Temps et priorités » et « Puissance intérieure ».
La nourriture dénaturée
Comme vous le savez sûrement, il existe aujourd’hui une grande diversité d’écoles de pensée quant à l’alimentation, et ce n’est certainement pas mon rôle de vous dire quoi faire ou penser. Chacun trouve ce qui est juste pour lui-même.
Toutefois, il existe certaines évidences qui dérivent du gros bon sens. Toute nourriture qui est dénaturée dans une intention qui n’est pas celle d’une meilleure santé peut devenir problématique!
Pourquoi voudrait-on dénaturer de la nourriture pour la rendre moins saine? L’industrie alimentaire ne manque pas d’exemples à fournir. Il s’agit d’aliments auquel ils ajoutent du sucre, du sel ou bien d’autres éléments aux noms imprononçables, qui tendent à créer en vous une dépendance, et donc une consommation plus importante de ces produits, afin d’augmenter considérablement leurs profits.
On s’entend qu’ici, l’intention n’est pas de vous assurer une meilleure santé, mais de créer en vous une dépendance à cet aliment. C’est le cas, entre autres, de tous ces produits blanchis et transformés : farines, sucres, etc.
Le même concept s’applique aussi aux OGM (organismes génétiquement modifiés) et aux aliments cultivés avec des pesticides. Le but n’est encore pas d’améliorer votre vitalité physique, mais de faciliter la tâche – et donc le profit – du cultivateur ou de l’entreprise qui vend les semences et les pesticides.
On crée des champs de monoculture où se retrouvent certains insectes non désirés. Au lieu de s’adapter à la nature en accueillant la biodiversité par une approche basée sur la permaculture – qui pourrait contrer ses problèmes –, on se retrouve à inonder nos champs de pesticides extrêmement nocifs pour notre santé et l’environnement.
Je vous partage un aphorisme de Socrate qui disait : « Est-ce que tu vis pour manger ou est-ce que tu manges pour vivre? » C’est une question de focalisation. Si manger devient votre seule obsession et celle de beaucoup de gens, l’industrie y trouve son compte en nourrissant une dépendance latente. Si manger vous permet simplement de vivre, et donc de vous développer à votre plein potentiel, et que cela est sur quoi vous focalisez, cela change complètement la perspective… et le monde!
Dans cette optique on en vient à manger en choisissant une nourriture saine, car elle nous amène automatiquement à avoir un impact positif, non seulement sur notre santé et notre énergie vitale, mais également sur l’environnement et notre économie. C’est en quelque sorte une nourriture de « superhéros »!
Les allergènes
Il y a des allergies qui sont évidentes, dont on est conscient, dans le genre qui vous font gonfler et friser la mort dès que vous vous en approchez : noix ou autres.
Toutefois, il existe aussi de nombreux allergènes qui nous affectent sans que l’on en soit nécessairement conscient. C’est plus subtil! Les produits laitiers en sont de bons exemples. Sans y être vraiment allergiques, ils peuvent créer chez certaines personnes, une production excessive de mucus. Cela peut générer de forts ronflements et un sommeil moins régénérateur. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres!
Il y a donc des classiques que vous pouvez ainsi tester, pour vous-même, et voir comment vous vous sentez sur plusieurs plans lorsque vous cessez d’en consommer pendant une semaine ou deux : les produits laitiers, le gluten, etc. Il s’agit de rester vraiment attentif à certaines modifications éventuelles de votre état physique, pour le meilleur. L’idéal est de tester une abstention d’un produit à la fois, pour identifier plus facilement celui auquel vous pourriez être potentiellement intolérant.
Posez-vous la question : est-ce que je me sens mieux, ai-je plus d’énergie, est-ce que je respire mieux, est-ce que je suis mon gonflé ou plus mince, est-ce que je dors mieux? Peut-être n’y êtes-vous pas allergique, mais simplement intolérant à différents degrés. Sans vous tuer, cela peut simplement avoir des effets moins harmonieux sur votre santé physique ou votre vitalité.
La viande
Beaucoup de gens trouvent la viande lourde à digérer, mais c’est avant tout pour son impact environnemental majeur que je vous amène à vous questionner au sujet de sa consommation. Une de nos expertes sur le sujet viendra parler plus avant de ce sujet incontournable dans le Membership. Comme elle le souligne, c’est l’une des habitudes de vie qui a le plus d’impact sur l’environnement.
Combinez une approche zéro déchet, une consommation de légumes biologiques et locaux et une habitation écologique, et ensemble, elles ne parviennent pas à contrebalancer l’impact de la consommation de viande sur l’environnement! C’est sérieux!
Les raisons sont multiples. Mais pour faire simple, prenons un exemple concret. Imaginez un hectare de terre cultivable. Vous y plantez une diversité de végétaux qui peuvent être consommés (légumes, légumineuses, etc.) et vous maximisez 90 % de ce terrain en consommant la plus grande partie de ce qui y pousse. Imaginez le nombre de gens que cela peut nourrir de façon saine, biologique et locale!
Prenez le même hectare, faites y pousser que de l’herbe… cette herbe sert à alimenter un nombre restreint de boeufs dont vous ne consommerez que 10 % de la viande. Pas très difficile de faire l’équation logique! Sur le plan énergétique, ce n’est absolument pas efficace comme concept. Bien sûr je n’aborde pas ici la façon dont les animaux sont traités – de leur vivant et à leur mort – et des impacts de la consommation élevée de viande sur la santé.
Encore une fois, je ne prône pas une forme d’alimentation plus qu’une autre. Ce n’est pas une question de devenir entièrement végétarien ou végétalien, mais de fortement considérer une certaine diminution de votre consommation de viande, qui peut grandement contribuer à avoir un impact positif sur la planète, sans compter sur votre santé et pour une super vitalité!
La pollution
Il y a, bien sûr, la pollution extérieure, qui est importante et sur laquelle on a plus ou moins de contrôle. Toutefois, il est fondamental de ne pas négliger la pollution intérieure, celle dans nos maisons, et sur laquelle on peut avoir un plus grand impact conscient.
Il s’agit de focaliser surtout sur un environnement sain dans les pièces où vous passez le plus de temps (salles de séjour et bureau, si vous travaillez de la maison) et où vous vous régénérez (chambre à coucher).
Les composés organiques volatils (COV) et les champs électromagnétiques peuvent contribuer à certains problèmes de santé, comme nous en avons discuté dans notre dernier blogue : « Les dix aspects à considérer pour votre santé globale ». Les moisissures dans votre maison sont également à éviter. L’eau non filtrée ou mal filtrée peut être aussi un problème pour votre santé, si vous avez accès à un puits d’eau ou à une eau municipale remplie de métaux lourds et nocifs.
De la mesure en toute chose…
Je tiens à réitérer que d’être conscient de certaines réalités sur notre environnement et notre santé physique est fondamental, mais que tomber dans un contrôle excessif de nos moindres faits et gestes peut également devenir une source de stress qui n’est pas plus saine pour notre bien-être physique et notre vitalité.
Je vous invite donc à la mesure, à l’équilibre en toute chose. Être conscient, mais aussi savoir savourer les choses de la vie dans la mesure où elles sont le moins possible au détriment de vous, des autres et de votre environnement. De la conscience, de la mesure, de la souplesse et du respect!
Surtout, conseil d’ami, n’oubliez pas de respirer par le nez! Ça libère le stress…