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Votre plus gros problème est que vous croyez que vous ne devriez pas en avoir. Voici un changement de perspective d’une grande valeur pour transformer les problèmes en opportunités!
« Quel est votre plus gros problème? » : voilà une question qui n’est peut-être pas facile à se poser et à répondre, mais si vous me lisez jusqu’au bout, vous verrez que cela peut-être une question très constructive!
Osez vous poser cette question. Est-ce un problème financier? Un problème de santé ou de relation conflictuelle? Est-ce un problème d’emploi – dans lequel vous avez plus l’impression de travailler que d’œuvrer –, ou même une perte d’emploi?
Peu importe le problème, ce que j’aimerais vous inviter à faire est un changement de perspective. Je n’ai aucune prétention de vous dire ce qui est juste à faire, loin de là, mais je vous propose simplement une autre vision des choses que vous pouvez essayer et voir si cela fait sens pour vous.
Cette proposition d’une nouvelle perspective débute avec l’idée que votre plus grosse difficulté n’est probablement pas celle que vous croyez. En effet, les chances sont grandes que ce qui vous semble problématique tient dans la croyance que vous ne devriez pas avoir de problèmes!
Si nous poussons le changement de perspective encore plus loin : ce qui est encore plus problématique est de CROIRE que vous avez des problèmes!
Je m’explique. Le concept même « d’avoir un problème » provient d’un jugement sur notre vie. Nous planifions les choses dans notre existence pour qu’elles soient d’une certaine façon, ou parce qu’on s’est planifié une certaine routine. Lorsque quelque chose survient qui n’est pas en phase avec cela, on tend à la juger.
Si ce qui arrive est aligné avec ce qu’on aime, on l’appellera une « surprise » : une rentrée d’argent inattendue, une relation conflictuelle qui, contre toutes attentes, s’améliore, etc. S’il s’agit de quelque chose que l’on n’aime pas, on lui attribuera l’étiquette de « problème ».
Un problème est donc une situation inattendue, qui nous sort de notre routine et que l’on juge comme négative!
Le changement de paradigme, que je vous invite à considérer, est de se demander si ce n’est pas plutôt le fait de juger la situation comme un problème qui crée une conséquence négative sur notre vie, que la chose elle-même.
Si on perçoit ce qui survient simplement pour ce que c’est, c’est-à-dire un événement non planifié qui nous donne une occasion de grandir et/ou contribuer, la situation change!
On pourrait faire cela avec chaque évènement qui se produit, l’intégrer dans notre façon de faire, dans notre routine et notre planification. Ainsi, au lieu de toujours juger ce qui arrive comme « bon » ou « mauvais », on pourrait se demander de quelle façon ce qui survient pourrait être une opportunité de grandir et/ou de contribuer.
Quand des situations qui peuvent nous paraître difficiles ou douloureuses émergent dans nos vies, il devient essentiel de faire la différence entre « douleur » et « souffrance ». En effet, il est inévitable que dans notre existence, nous soyons confrontés à des situations douloureuses. C’est simplement humain. La souffrance, elle, peut par contre être évitée. Elle peut disparaître grâce à un changement de perspective.
La souffrance découle directement du jugement que l’on porte sur les choses et les situations. Par exemple, c’est lorsqu’on se dit quelque chose comme : « Cet évènement douloureux n’aurait pas dû m’arriver! » Mentalement et émotionnellement, on se braque contre la situation et on génère de la souffrance en nous.
Le changement de perspective tient dans le fait d’observer simplement tout ce qui surgit pour ce que c’est et se demander comment peut-on l’utiliser soit pour grandir, soit pour contribuer!
Dans cette perspective, peu importe ce qui surgit, on est toujours gagnant! S’il s’agit de quelque chose qui génère du plaisir ou de l’abondance, on en profite pour grandir et le partager en contribuant.
Si cela ressemble plus à un défi qui génère de la douleur, cela nous donne l’occasion parfaite de relever le défi en grandissant, en apprenant à trouver une façon différente de faire les choses, afin de grandir davantage ou de contribuer.
Prenons un exemple concret. Vous pouvez « avoir le problème » de manquer d’argent. Dans un changement de perspective, vous pouvez être joyeux et le partager quand vous recevez un montant d’argent non planifié (surprise).
Sinon, vous pouvez voir cette situation comme un défi à relever pour apprendre une nouvelle façon (cours, technique, etc.) de créer de l’abondance financière, ce qui vous fait grandir, cheminer et apprendre, tout en contribuant par le partage avec d’autres, de façon éthique.
Vous pouvez appliquer la même stratégie de changement de perspective dans le cas de relations conflictuelles, d’une perte d’emploi, de problèmes de santé, ou toute autre situation qui vous semble être un « problème ».
Une des façons de grandir consiste donc à apprendre davantage (pour trouver des solutions), à devenir davantage (en sortant de nos petites habitudes) et à changer les choses sur le plan extérieur (en agissant de façon concrète).
Au-delà de la douleur, qui vient et qui va, les souffrances que l’on entretient en nous – parfois pour de longues périodes – proviennent souvent des croyances et des jugements qui perdurent en nous-mêmes, et non pas de choses extérieures que l’on pourrait changer.
Une autre façon de grandir consiste donc à faire une certaine introspection, qui peut parfois sembler difficile, puisque ce n’est pas une démarche aussi concrète que de changer les choses à l’extérieur de nous. Cette introspection nous permet de comprendre et de changer nos croyances limitatives.
Un autre exemple concret : vous perdez un être cher. Cela génère une douleur naturelle, (qui vous permettra un jour de lâcher-prise). Puis, vous pouvez créer en vous une souffrance sur le long terme, en vous identifiant à la croyance selon laquelle cette personne n’aurait pas dû mourir. La vie, toutefois, se produit d’une certaine façon, tout simplement. Inutile d’y porter un jugement.
La souffrance ne vient donc pas du décès de l’être cher ou de tout autre événement douloureux qui se produit dans notre vie, mais bien de la croyance que l’on entretient que cela n’aurait pas dû se produire!
Je vous invite à observer en vous-même des croyances qui pourraient générer de la souffrance et tenter de trouver une façon de transformer votre perspective des choses pour agir en vous-même ainsi que sur les facteurs extérieurs. Vous ne perdez rien à essayer!
Auteur de cet article : Francis Gendron
J’ai trouvé votre présentation très éclairante, surtout qu’avec ma compagne, nous avons suivi le travail de Ekart Tolle d’une part, et de Byron Katie d’autre part. Et je trouve que votre discours apporte de la clarté dans mon esprit. Je vais tenter d’être vigilant dans les jours à venir vis à vis des évènements qui vont se présenter en essayant de grandir ou contribuer et détecter les croyances sous jacentes aux évènements qui surviennent.
Magnifique message Alberto, ça fait plaisir à lire. Tenez-nous au courant!
Bon exposer agreable qui synthese de grandes lignes du fonctionnement du mental de l’homme. Bon outils de developpements ou d’eveil.
merci.
Merci beaucoup!
J’adopte immédiatement cette façon de voir les problèmes. Ta façon de vulgariser tout ça est un cadeau précieux! Merci tout plein!
Merci à toi Annie 😀
Francis, je suis en train de me guérir de la peine d’avour perdu un de mes garçons…. c’est très difficile. Je trouve très bonne ton explication…
a savoir, la douleur et la souffrance.
Une question de croyance! !!
Si on croit savoir mieux que la vie ou Dieu lui-même. Oui et bien je vais travailler là dessus.
C’est mon gros bobo …..
Merci !!!!
Toutes nos condoléances, Cecilia. Nous vous envoyons plein de courage pour traverser cette difficile épreuve.
Félicitations Francis tout à fait efficace comme attitude à adopter. C’est effectivement en évaluant chaques choses de la vie chaque émotion chaques moments qu’on évolue. On a le pouvoir sur notre vie à 100% Bravo! Et merci
Merci beaucoup Sandra!
Mais quand c’est un enfant en devenir de 17 sem. qui meurs dans ton ventre par violence du père qui n’en voullait pas!Et que toi tu te tasse tu continu t’a vie t’a un autre enfant qui arrive d’une autre union et que par les dispute du fais que par mes droit je demande une pension alimentaire pour notre premier enfant Le centre jeunesse ne m’aide pas et envois mon premier enfant de l’union du père criminel en me traitant de folle»comme si qu’est ce que j’ai vécu n’est qu»une invention!!
Bonjour Christina! Tout d’abord nous tenons à vous offrir nos meilleures pensées pour les épreuves que vous avez vécues. Bien entendu, cette technique ne vise pas à nier les effets négatifs de situations graves sur la vie, ni à minimiser l’importance de ce que nous vivons au quotidien, surtout dans une situation difficile comme celle que vous décrivez. Toutefois, il est important de prendre un moment pour vous féliciter de votre propre force à travers celles-ci, même si, encore une fois, ce ne peut parfois être qu’un mince réconfort. Il faut beaucoup de courage pour retourner au combat et pour persévérer comme vous le faites, et cette force de caractère vous la tirez des défis que vous avez eu à relever – jamais nous ne dirions qu’ils sont imaginaires! Encore une fois, toutes nos meilleures pensées pour la suite.
Je suis d’accord avec vous pour la grande majorité de votre texte, mais attention, on ne peut pas nier la réalité d’une douleur tel que la perte d’un être cher. J’ai perdu mes deux parents et même si j’acceptais qu’il en était ainsi , que c’était leur destin et toute autre formule du même genre, la perte de leur présence était douloureuse. Seule le temps atténue la douleur en créant l’habitude de leur absence . J’ai perdu un petit-fils de 19 mois, ça fait mal en chien. On a beau savoir qu’il n’y a pas de retour et qu’il faut l’accepter; ça fait mal pareil. Voir souffrir sa fille, la maman qui a perdue son enfant ça fait mal, même si on sait et qu’on pose les gestes pour continuer sans lui. Alors oui la vision que nous avons a une grande importance et déterminera comment on vivra «la chose». Mais il y a des douleurs qu’il faut prendre le temps d’apprivoiser, car les nier est aussi une erreur qui sera déterminante sur le comment on vivra la «chose». Votre article est bon et plein d’énergie positive et d’une volonté à saisir les opportunités.
Bonjour Danielle! Bien sûr, l’objectif de cet article n’est pas de minimiser les épreuves telles que celles que vous décrivez, mais simplement d’offrir une perspective différente, permettant de ne pas se noyer dans le chagrin mais de continuer à avancer. Un deuil (et encore plus trois) est un processus qui demande du temps, mais la pensée positive et l’apprentissage que l’on en fait, même un apprentissage de résilience sur sa propre force, demeure un apport positif d’une situation terrible – bien que ce ne soit parfois qu’un mince réconfort. Ceci dit, nous vous offrons toutes nos condoléances pour vos pertes, et vous souhaitons sincèrement, du fond de notre cœur, beaucoup de bonheur à vous et à votre famille pour l’avenir.
Très à propos pour moi ce matin! Merci!
Content d’être au diapason avec votre matin! 🙂
C’est aussi très bouddhiste comme réflexion…là non résistance.
C’est tout a fait vrai que notre attitude influence notre etat d’etre. Mais comment faire pour reapprendre a changer nos attitudes? Parfois ca va mais quand les emotions sont installees, plutot difficile de savoir comment penser autrement dans cet etat la!
Comment reapprendre tout ca?
Bonjour Ginette!
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Il y a 3 ans , l’ecole de ma petiti-fille a du faire une demande a la DPJ , car le copain de ma fille lui faisait vivre de la violence psychologique . J’ai eu a rencontrer la DPJ , et aujour’hui ,ils semble que la petite famille avec l’ajout d’un autre enfant va mieux… Mais la situation s’est retournee contre moi , rejet et isolement . Je travaille sur moi , mais j’ai une souffrance interieur qui fait des remous regulierement . Ma fille a coupe les liens … et mon fils ne me croit pas , je suis seule et ne peux aborder le sujet avec lui .Par contre il m’assure de son amour !!! C’est au moins ca , meme si le sujet est tabou . Je vis une grande injustice et dans ce genre de situation , on est seule… Merci de tout ce que vous creez !!!
Effectivement, le fait d’accepter ce qui est, de ne pas avoir de résistance, m’a aidé depuis 1 an. Mon mari, depuis 35 ans, est décédé à 58 ans d’un cancer à 1 mois d’avis. Les gens me disent «ah c’est jeune…» je répond que oui, mais ça aurait pu être plus jeune, même plus tard ce n’aurait pas été nécessairement mieux. Ça devait être là! C’est normal et naturel depuis la nuit de temps et à tout âge. Il y a eu plein de beaux moments aussi, tout l’amour des gens. Il y a des situations pire que la mienne. La vie continue, mes amis et famille, mes passions (oiseaux et vitrail). Il est important d’avoir une vie et des intérêts personnels qui continueront. Merci!
Bonjour Suzanne! C’est très inspirant de vous lire. Merci de votre partage!