Comment arrêter de blâmer l’extérieur : prendre conscience de soi

Vous connaissez la recette précise pour rester attaché à l’ère des problèmes? Continuer à blâmer les personnes et les circonstances extérieures! Francis explique dans cette vidéo comment prendre conscience de soi permet d’arrêter de blâmer l’extérieur. Bienvenue dans la première étape pour entrer dans l’ère des solutions et vivre en pleine conscience!

• Arrêter de blâmer l’extérieur
• Se connaître soi-même et se reconnecter à ses ressources infinies
• « Shine bright like a diamond »

Voici des explications plus détaillées sur comment prendre conscience de soi. Cela vous permettra de mettre en application la première étape, qui est d’arrêter de blâmer l’extérieur.

Prendre conscience de soi : pourquoi on blâme l’extérieur?

Lorsqu’un événement vous bouscule, ne serait-ce pas merveilleux de pouvoir tout de suite diriger votre attention sur les solutions et les opportunités? Malheureusement, ce n’est pas ce qui se produit la plupart du temps. Le réflexe naturel de l’être humain est plutôt de blâmer l’extérieur. C’est en fait est la solution la plus facile pour éviter la douleur.
Il est intéressant de savoir que le fait de blâmer l’extérieur est un mécanisme tout à fait naturel. Vous pouvez maintenant officiellement arrêter de vous taper sur la tête! Vous êtes un être humain normal.
Dans l’analyse du fonctionnement de l’être humain, on fait parfois référence à une partie de lui qui est la « personnalité » ou encore « l’ego ». Saviez-vous que le mécanisme principal mis en oeuvre par la personnalité est celui de la survie? Pour survivre, elle crée toutes sortes d’histoires pour éviter de souffrir et de ressentir de la douleur. Pourquoi? Car trop de souffrance, ultimement, conduit à la mort. Ceci active automatiquement l’instinct de survie!

Le réflexe naturel de protection de la personnalité (ou de l’ego) est donc de tricoter toutes sortes d’histoires pour éviter de se retrouver au banc des accusés. Qu’ont en commun toutes ces histoires? Elles visent à trouver un coupable à l’extérieur de soi.
Ainsi, le cerveau se trouve à être un expert pour trouver mille et une raisons de justifier que « ce n’est pas de sa faute ». On comprendra par déduction que la priorité de la personnalité n’est pas nécessairement de grandir et d’évoluer. Ce n’est tout simplement pas sa fonction.
Cette tâche est plutôt relayée à une partie plus « élevée » de l’être humain, souvent appelée « l’âme ». Pour changer les mécanismes automatiques de la personnalité, il est impératif de faire appel à cette partie de soi pour être conscient, grandir et évoluer. C’est avec l’introspection, la conscience de soi et la connaissance de soi qu’il est possible d’y arriver.

Comment se retrouver pour arrêter de blâmer?

Acceptation

Avant de vouloir changer quelque chose, la première étape est de l’accepter consciemment. Accepter, c’est reconnaître ce qui est, tout simplement, sans chercher de justification. Comment serait-il possible de changer une chose que l’on refuse de voir ou d’admettre?
La première étape est d’accepter que le fait de blâmer l’extérieur est un mécanisme naturel chez l’être humain. Faites-en le constat par vous-même. Prêtez-vous au jeu la prochaine fois que vous vous sentirez bousculé en observant tout simplement les premières pensées qui surgissent sur le moment.
Vous attraperez probablement au vol des pensées qui visent à blâmer l’extérieur, à trouver des excuses ou des justifications. Ce sera particulièrement le cas si vous n’avez pas déjà entamé un processus pour changer cette habitude.
Fait intéressant : même si vous êtes déjà habitué à déjouer ce mécanisme de la personnalité, l’inconscient arrive souvent en premier dans la course. C’est-à-dire que la première pensée automatique risque de toujours aller dans le sens de « c’est la faut de l’autre »!

Prendre conscience de soi

On s’entend donc sur le fait que les pensées de blâmes seront fort probablement toujours présentes. Or, les problèmes commencent quand se produit une identification à ces pensées, ce qui se passe chez la plupart des gens. Ces pensées se transforment ensuite en histoires que chaque individu se répète en boucle, plus ou moins consciemment, à l’intérieur de lui-même.
C’est la plus grande embûche sur le chemin de la conscience de soi et la connaissance de soi. Ainsi, ces histoires ancrées avec tant de ferveur à propos d’événements passés reviennent constamment hanter le présent. Il est donc normal qu’il soit difficile d’en sortir.
L’invitation ici est de prendre conscience de soi. Vous êtes beaucoup plus que les histoires que vous vous racontez dans votre tête! Réalisez que votre corps fait cela simplement pour éviter la douleur et la souffrance. C’est un mécanisme de protection! Cela ne veut pas dire pour autant que les histoires que vous vous racontez soient vraies.

Désidentification

Être conscient du mécanisme qui est à l’oeuvre dans le corps aide grandement à prendre du recul pour mieux l’observer. Il est important de réaliser que vous n’êtes pas vos pensées. Elles ne vous définissent pas. Elles ne font que passer.
Ainsi, au lieu d’être submergé par des pensées automatiques et toute la cascade émotionnelle qui s’en suit, prenez consciemment la position d’observateur. Elle consiste à observer et constater avec une certaine distance, avec un regard plus « éloigné », plus neutre et objectif. L’exercice est de vous désidentifier de toutes ces pensées et ces histoires qui vous habitent.
Prendre du temps pour soi, être dans le silence et méditer vont grandement faciliter ce processus d’introspection. Car avec le détachement de la pensée vient nécessairement la réalisation suivante : « je ne suis pas mes pensées ». Pour parler en termes de métaphysique, « puisque je peux observer la pensée, cela veut dire que je ne suis pas la pensée »!

Vous êtes maintenant conscient du fait que vous n’êtes pas vos pensées ni les histoires qui en découlent. Vous pouvez ainsi choisir de ne plus vous y identifier.

Faire un choix

Posez-vous maintenant ces questions :

• Avez-vous réellement envie de rester attaché à des histoires qui ne vous apportent rien de plus que de la colère, de la tristesse et de la déception?
• Voulez-vous vraiment continuer à entretenir des pensées qui vous condamnent et qui vous enlèvent tout pouvoir sur votre vie?

Si la réponse est non, vous pouvez en premier lieu remercier la partie de vous qui veut tout simplement vous protéger. Maintenant, vous savez que vous avez le choix de vous identifier ou non à vos pensées. Vous avez également le choix d’arrêter de blâmer l’extérieur dans toutes les situations de votre vie.
La prochaine fois que surviendra un événement bousculant, rappelez-vous que deux options s’offrent à vous : blâmer l’extérieur (rester dans l’ère des problèmes) ou choisir de vous reconnecter à vos ressources intérieures infinies (la deuxième étape pour entrer dans l’ère des solutions)!
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